Le territoire d'Haïti est principalement constitué par la partie occidentale de l'île d'Hispaniola que l'on nomme également « Terre haute ou montagneuse », à laquelle vient s'ajouter un certain nombre d'autres îles et archipels4 tels que :
La Gonâve ;
l'île de la Tortue ;
Les Cayemites ;
l'Île-à-Vache.
Le relief de la « Terre montagneuse » est généralement constitué de montagnes escarpées avec de petites plaines côtières et des vallées. Comme pour l'île entière, celui de la République d'Haïti est formé de deux bandes montagneuses principales séparée par la Plaine du Cul-de-Sac : l'une au Nord, où s'élèvent la chaîne du Haut-Piton, le massif des Montagnes Noires et la chaîne des Matheux ; l'autre au Sud, constituée par le massif du pic la Selle et le massif de la Hotte.
Malgré la déforestation à grande échelle sur l'ensemble du territoire national, Haïti possède encore des zones boisées qui s'étendent sur le pays voisin qu'est la République dominicaine. Ainsi ces deux États partagent la forêt de pins de l'île d'Hispaniola qui couvre encore une partie du massif du Pic la Selle et du massif de la Hotte.
La partie centrale et l'Est forment un grand plateau d'altitude. Le principal fleuve haïtien est l'Artibonite.
Haïti (comme le reste de l'île d'Hispaniola) se trouve dans une zone sismiquement active, entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine au nord et la plaque caraïbe au sud, rendent le pays particulièrement vulnérable aux tremblements de terre. Celui du 12 janvier 2010, se révéla être le plus grand séisme jamais enregistré dans ce pays, dévastant notamment la région de la capitale Port-au-Prince, faisant plus de 200 000 morts, et des millions de sans abris.